Wednesday, March 16, 2005
Global Competition Advances Mega Online Public Library Projects! Yes!
I think some politicians would certainly like to go down in history as having created such a wonderful project, since it looks so good on their historical résumé. Of course, they may have at heart a bit of concern for giving their fellow humans free access to a vast cultural treasure, but I think ego/re-election is the main driving force here. No matter, as long as they do it, and do it quickly, this is what counts for the rest of us. Let's get all those millions of books online, free, now. And nothing like a little international competition to make these politicians and corporations get moving and finally realize this is a project that merits a certain cultural priority.
Jacques Chirac veut promouvoir un projet de bibliothèque virtuelle européenne
LE MONDE
Une bibliothèque virtuelle européenne qui mettrait en ligne, gratuitement, des millions de volumes pour les internautes : pour lancer ce projet industriel qui est aussi un rêve humaniste, Jacques Chirac devait recevoir, mercredi 16 mars dans l'après-midi, le président de la Bibliothèque nationale de France (BNF), Jean-Noël Jeanneney, et le ministre de la culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres. Le président devait les investir d'une mission préparatoire qui lui permettra d'engager des discussions avec ses homologues européens sur la construction de cette bibliothèque du futur.
L'Elysée a beau s'en défendre, il s'agit de répondre au projet Google Print, annoncé le 14 décembre 2004 par la firme américaine Google, inventeur du célèbre moteur de recherche : la mise en ligne de 15 millions de titres, libres de droits (Le Monde du 5 mars). "C'est une bonne initiative. Nous ne sommes pas dans une logique de concurrence, de menace", assurent les conseillers du président a propos de l'initiative des fondateurs de la firme californienne, Serge Brin et Larry Page. Mais ils s'empressent d'ajouter que "chacun doit avancer dans sa perspective".
L'idée est bien de ne pas laisser Google occuper seul ce créneau culturel et industriel considérable. L'entreprise américaine serait menée en collaboration avec les bibliothèques de trois universités, Stanford, Michigan et Harvard, avec la New York Public Library et avec la Bodleian Library, rattachée à l'université d'Oxford au Royaume-Uni. Les premiers titres devraient être disponibles dès la fin de 2005 et la fin du programme pourrait être bouclée dans six ans, estime Google.
La firme entend régler l'addition, estimée à 150 ou 200 millions de dollars. Elle affirme avoir développé un outil léger et rapide pour scanner ces millions de documents imprimés en mode texte, une opération normalement longue et onéreuse, mais qui permet des recherches documentaires sur le texte intégral. L'opérateur de la Silicon Valley refuse d'en dévoiler le profil.
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